The kitsch destruction of
Sans retouches.
Il est grand le pays des clôtures, des failles, des espaces scaphandre, des troupeaux de non-dits, aux couleurs explosives.
our world

White rock on a dry part of the Mud Lake in Black River Spruce Provincial park, Alberta, Canada,2015

Bush fire, Perdue, Saskatchewan, Canada, 2015

Athabasca Falls Jasper nationnal park
Highway 93
Highway 93

Elisabeth, Auberge de la grève rivières trois-pistole

Athabasca Falls Parking,Highway 93 Mt Kerkeslin, Jasper nationnal park

Freehug,Saskatchewan, Canada,2015

clearcutting around kennedy lake / tofino region, on a first nation land
It can be only a pile of wood, but i see it as the ultimate insulte to the first nation from the Forest industrie / Capitalism, Vancouver island/ around kenneky lake, B.C., Canada, 2015
It can be only a pile of wood, but i see it as the ultimate insulte to the first nation from the Forest industrie / Capitalism, Vancouver island/ around kenneky lake, B.C., Canada, 2015
Prints:
60x75cm edition 7
110x140cm edition 3
signed,numbered,certificate of authenticity
Printed on hi-quality museum archival paper
Contact : gbuffer@msn.com
110x140cm edition 3
signed,numbered,certificate of authenticity
Printed on hi-quality museum archival paper
Contact : gbuffer@msn.com

Jasper typical fake house, Jasper, Alberta,Canada,2015


Burnabay Lake, Vancouvers city, B.C. , Canada, 2015

the disaster of Carpenter Lake, B.C., Canada, 2015

Seton Portage, B.C., Canada, 2015





Vision/Clearcutting tree,Vancouvers Island, B.C. , Canada, 2015

somewhere, abandonned farm, saskatchewan,

Auto-portrait,Nanaimo, Vancouvers Island, B.C. , Canada, 2015
Les nymphes saoules,
les ailes des mouches,
collent des lèvres,
du motorhome, précieux,
fendu en deux de poussière,
précépité en feu, dans le grand ravin obturé,
la cassure est grande sur la route.
Dans les dunes, le collines, les lacs,
les sangles, le gaz, l'iso se scinde,
la lumière s'immole dans des teintes éjantées,
le jaune s'éparpille
en nuances de pisse,
qui viennent peupler nos iris,
en zones érogènes, de chattes chaudes,
au recoin du fleuve,
c'est la grande overdose.
J'hallucine des paysages,
les gales dans les cheveux,
Le paradis se déroule,
a l'endos d'un big mac,
de pancartes a l'envers.
Le vert s'approprie les feuilles les immortalisent,
sous la lueur néons du IGA,
les gens agonisent devant l'objectif,
êtres sacro-saints de présence,
avec leurs gueules fades abbatues de normalité,
dévorés par leur solitude,
leur trip de dépaysagement monochrome.
Sans retouches.
Il est grand le pays des clôtures, des failles, des espaces scaphandre, des troupeaux de non-dits, aux couleurs explosives.
Pis on rembarque dans le grand noir, sur les routes de gravelle,
On s'abreuve de structures pis de bière chaudasse,
On suit notre chemin, au cadastre flou.
On est rarement tranquilles.
On ne s'installe jamais vraiment.
Il est un monstre, un trou noir activiste,
surnaturel humain, de la faune et du brillant dans l'eau,
il veut tout, il aspire la vie et la recrache,
viagra-party de touches nettes,
sur les plaies ouvertes,
que la mer nettoiera,
dans un boost
de lumière
diffuse.
Amélie Abgral




